Nous entrons dans la troisième phase de travail de la future création de la Cie les Art’souilles : Songe d’une nuit d’été (A Midsummer Night’s Dream) de William Shakespeare.
Une semaine vient de s’écouler (sur les trois prévues courant octobre-novembre) et le moins qu’on puisse dire c’est que nous entrons dans le vif du sujet. Après le travail sur le texte, le défrichage et la recherche par le travail du corps, de la parole et l’improvisation, nous nous appliquons (enfin ?) à la lourde tâche des répétitions et du réglage scène par scène.
Dans des décors tout neuf, (qui ne seront que brièvement présentés dans cet article – il faut laisser un peu de suspens tout de même), sous les dialogues de Shakespeare et les indications du metteur en scène Wilhelm Queyras, peu à peu les personnages prennent vie.
Ainsi, après un training pour échauffer le corps (comme pour la précédente pièce la Cantatrice Chauve les rôles sont très physiques), la voix et pour retrouver l’atmosphère de la pièce, les scènes qui n’ont encore été jusque ici joués que sous forme improvisée passent au tamis de la précision. Avec pour les comédiens la difficulté d’à la fois respecter le texte (et notamment les redoutables élisions et autres « e » muet), d’inscrire (et retentir) les déplacements de manière la plus cohérente pour le (ou les) personnage(s) interprété(s), sans oublier les intentions de jeu (Ah oui et aussi les indications du metteur en scène !)
Bref le travail au millimètre commence avec pour ambition que tout ceci paraissent fluide et naturel lors des futures représentations.
Premières représentations prévues du 21 au 24 janvier, 12 et 13 mars et 10,11 et 12 juin 2016