Lors de la saison dernière, j’ai entrepris avec la médiathèque de Roanne une résidence d’écriture en tant que dramaturge, s’étalant sur sept semaines fractionnées durant toute l’année scolaire 2019/2020. Une résidence liée à un projet de création auprès de différents publics (collège, école, ADAPEI, centre social…).
Dans un premier temps du monde, j’ai pu échanger avec les élèves sur le monde spectacle, sur ses métiers, ses fantasmes et ses clichés aussi.
Puis, nous sommes rapidement mis à l’écriture. Sans doute la phase du projet la plus dense et la plus passionnante. Il a fallu encourager et/ou canaliser l’imagination fertile des jeunes auteurs. Un magnifique terreau pour enseigner les techniques d’écriture, les spécificités de l’écriture théâtrale et surtout pour créer de beaux et surprenants récits.
Si une pièce de théâtre se lit, elle a avant tout pour vocation d’être jouée. La dernière phase, la mise en scène et le jeu ont été soudainement interrompus par un certain virus.
Désireux de ne pas terminer ainsi, nous avons cherché, durant tout le confinement et après, comment poursuivre le travail entrepris. J’ai finalement eut la joie de revenir en fin d’année, pour retrouver mes auteurs et acteurs en herbe.
Au-delà d’une certaine frustration, de n’avoir pu mener à bout le projet, de ne pas avoir accompagné les jeunes autant que nous aurions aimés, restent de belles rencontres, des histoires et des auteurs prometteurs, une pédagogie que j’espère pourvoir transmettre de nouveau.
Parce qu’il est important de développer ce type de projets, parce que ce n’est pas toujours facile à comprendre ce que fait un artiste résidence, parce que j’aimerai saluer le travail des enseignants que même une pandémie mondiale n’arrête pas : j’ai décidé de consacrer une chronique à cette expérience. Je vous invite à la lire le détail en cliquant sur le bouton (ci-dessous)