– Wouah tous ces gens, on dirait l’arrivée du Tour de France !
– La dernière fois que j’ai autant été prise en photo, c’était pour mon mariage.
– Mais moi on ne m’a pas pris en photo jusqu’à maintenant… / – C’est normal tu fais le derrière de l’âne.
– Et cela n’avance pas.
– Poussez-pas derrière !
– Oh qu’est-ce qu’ils sont beaux, si j’osais je ferais bien un selfie.
– Mais ils étaient déjà là l’an dernier ?
– Ah non, nous on fait pas la parade, ça fait trop Mickey.
– Ils sont déguisés en quoi eux ? / – C’est les forces de l’ordre pour l’état d’urgence. /- Si il y a un attentat je suis fin avec cette foule, et surtout mes échasses !
– Je suis allé trop vite, vous n’auriez pas vu une élégante clown en robe en dentelle avec un casque d’aviateur sur la tête ?
– (enfant) Moi, moi je veux le prospectus !
– Pourquoi, tu fais collection ? J’ai plein de doubles si tu veux.
– Euh écoute, c’est une comédie perverse, donne le plutôt à ta maman.
Cette année encore, je participe au festival Off d’Avignon avec « Jeux de l’amour et du pouvoir » de Michel Heim. Pas de longues chroniques sur les coulisses du festival comme l’année dernière, vous pouvez retrouver tout cela dans mon livre Sur le front d’Avignon (édition A.O.).
Mais une belle prise d’ambiance avec la complicité de l’illustratrice Marie-Lys.
« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »